Dans un soucis de clarté, les vidéos des chants que vous nous envoyé sont maintenant sur la rubrique 'Des chants et vidéos à écouter'

L'étoile Bleue

 

J'ai rêvé d'une étoile bleue,

messagère d'un autre monde

où règne une harmonie profonde

entre tous les enfants de Dieu.

 

L'heure vient de suivre l'étoile

comme les bergers d'autrefois,

les rois mages, et tous ceux qui voient

qu'il est temps de hisser les voiles.

 

André.                   Le 27 février 2021 à 96 ans. 


Proposé par Simone

 

 

Le mois de Marie

 

 

 

Laisse ton cœur se réfugier

 

En les bras de ta douce Mère

 

 

 

Marie qui veille en cette année

 

Où ton sourire trop amer

 

Implore les Cieux de t’apaiser

 

Sous le poids de la pandémie.

 

 

 

Dans le désert de ton logis

 

Espère en des jours plus heureux

 

 

 

Mets sur tes lèvres un chant joyeux

 

Avec moi unis tes prières

 

Redis la gloire de Marie…

 

Il suffit d’un élan sincère

 

Et du plus noir fleuri la Vie !

 

 

 

Merci Marie !

 

 

 

Réflexion née lors du 2eme confinement, suite aux échanges par mail entre une catéchumène et un membre de son équipe d’accompagnement.

 

« Je pense que 3 éléments sont fondamentaux dans notre relation à l’autre et donc notre relation à Dieu. Savoir dire ‘Bonjour’ (je m’ouvre à la relation) ; savoir réellement pardonner tout outrage, même les plus douloureux ; savoir dire ‘Merci’ (reconnaitre ce qu’il m’est offert).

 

Pardonner à autrui c’est accepter de considérer que tout être humain  à ses limites, sa méchanceté, sa lâcheté, que l’on est nous-même souvent minables, blessants, injustes et qu’on aimerait que ces attitudes soient pardonnées si regrettées.

Tant qu’on n’est pas capable de pardonner le mal qu’il nous a été fait, nous ne pouvons pas être capable de demander réellement pardon pour nos propres actes.

 

Reconnaitre les limites de l’humain, c’est reconnaitre ses propres limites.

 

En lisant  la Genèse, c’est en quelques mots un résumé de notre grande faiblesse humaine. Nous ne voulons pas nous sentir responsables de nos actes et nous cherchons à les justifier.

Adam, fait reposer la faute sur Eve « c’est elle qui m’a donné le fruit de l’arbre » et Eve l’a fait porter au serpent « Le serpent m’a trompée et j’ai mangé ». Voir sa propre responsabilité dans la faute, n’est pas facile.

 

Pardonner, ce n’est pas oublier. C’est juste considérer que l’on est humain avec toutes nos faiblesses et que si on est capable de pardonner son prochain, nous serons pardonnés pour nos propres actes par Dieu. ‘Pardonnes-nous nos offenses  comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés’

 

Mais n’y aurait-il pas  y a une certaine lâcheté à se considérer pardonné par Dieu si on ne fais pas la démarche de demander pardon à celui que nous avons offensé ?

 

C’est peut-être un peu facile de demander pardon à Dieu, d’aller se confesser pour avouer sa faute à un prêtre qui ne nous jugera pas, sans avoir le courage de demander pardon à celui que nous avons offensé.

Faire la démarche de demander pardon, c’est se reconnaitre pécheur, reconnaitre le mal que l’on a fait et aider à la cicatrisation de la plaie que nous avons ouverte. Considérer que celui que l’on a blessé est enfant de Dieu et doit être respecté en tant que tel.

 

Ça demande parfois du courage  mais reconnaitre que l’on est pécheur nécessite parfois un tel acte. C’est un acte d’acceptation de nos limites d’humain que nous pouvons alors repousser.

 

 

Si vous voulez réagir, merci d’envoyer un mail sur isabelle.robin17@orange.fr



Envoyé par Anne

 

 

La Prière de Jacques Musset

 

« On dit que Tu nous parles, mais je n’ai jamais entendu Ta voix de mes propres oreilles. Les seules voix que j’entende, ce sont des voix fraternelles qui me disent les paroles essentielles. On dit que Tu Te manifestes mais je n’ai jamais vu ton Visage de mes propres yeux. Les seuls visages que je vois ce sont des visages fraternels qui rient, qui pleurent et qui chantent. On dit que Tu T’assoies à notre table, mais je n’ai jamais rompu avec Toi le pain de mes propres mains. Les seules tables que je fréquente ce sont des tables fraternelles où il fait bon se restaurer de joie et d’amitié. On dit que Tu fais route avec nous, mais je ne T’ai jamais surpris à mêler Tes pas à ma propre marche. Les seuls compagnons que je connaisse ce sont des êtres fraternels qui partagent le vent, la pluie et le soleil. On dit que Tu nous aimes, mais je n’ai jamais senti Ta main se poser sur mes propres épaules. Les seules mains que j’éprouve, ce sont les mains fraternelles qui étreignent, consolent et accompagnent. On dit que Tu nous sauves, mais je ne T’ai jamais vu intervenir dans mes propres malheurs. Les seuls sauveurs que je rencontre, ce sont des cœurs fraternels qui écoutent, encouragent et stimulent. Mais si c’est Toi, ô mon Dieu, qui m’offre ces voix, ces visages, ces tables, ces compagnons, ces mains et ces cœurs fraternels, alors, au cœur du silence et de l’absence, Tu deviens, par tous ces frères, parole et présence. Amen. »

 

 

 

Proposé par Monique

 

Prière : les eaux de ta miséricorde (vue dans Prions en Église) 

 

Quand nous sommes craintifs ou désemparés, ou que nous perdons confiance et la foi, 

Que les eaux de ta miséricorde nous pénètrent et nous restaurent.

 Envoie ton Esprit Saint, afin qu’il dissipe nos peurs.

 Qu’il chasse les doutes et les ténèbres et nous donne la force de te suivre.

 Aide-nous à affronter les défis du quotidien et à toujours trouver refuge en ton cœur.

 Que ta bénédiction descende sur nous, et sur toute personne de bonne volonté. 

Et que jamais, sur la terre ou au ciel, nous ne soyons séparés de Toi !

  

Pierre CHARLAND Canada

 

 



 

Croix et texte proposé par Simone

 

 

 

Comme Bartimé nous étions restés aveugles,

 

Comme Thomas nous n’avions pas su ‘croire sans voir’,

 

Et, allant jusqu’à nous voiler le visage, nous nous étions convaincue que la Chine, c’est loin !

 

Et pourtant : 

Tel un migrant clandestin, le Virus s’est joué des frontières et des thermomètres frontaux. Le 15 mars, l’annonce est tombée : c’est le confinement jusqu’à la fin du mois ! Toujours aussi aveugles et incrédules, nous avions éludé la fin de la phrase et osions encore espérer vivre la Semaine Sainte et la Résurrection du Christ, en Eglise, avec notre communauté.

 

C’est beau l’Espérance … en la Résurrection pour la Vie Eternelle !

 

Il nous faut toutefois faire avec ‘ les réalités d’en bas ‘, reconnaitre que la crise sanitaire est bien là et que nous fêterons pâques en confinement !

  

Bien sûr nous sommes restés en contact via nos mails et nos SMS,

 

Bien sûr nous avons été solidement soutenus par le site de notre paroisse richement alimenté par Isabelle,

 

Bien sûr, nous, accompagnatrices en catéchuménat, avons bénéficié des envois quotidiens du P. Jérôme Pomié,

 

Mais, quand même, très humblement, j’avoue avoir vécu cette Semaine Sainte confinée comme une épreuve de la Foi !

 

C’est tellement confortable, porteur, d’aller vivre ces célébrations –temps fort de notre vie chrétienne – rassemblés dans la basilique autour de nos prêtres !

 

C’est tellement peu évident de les ‘suivre’, en temps et en heure, dans notre maison où tout appelle à la diversion ! Et le seul visuel de ma petite Croix dans mon coin prière peinait à me fidéliser.

 

« Oh Seigneur, prends pitié de mon manque de ferveur ! »

 

  

Le Vendredi Saint fut pour moi un ‘Calvaire’ :

 

14h30 : je suis sur mon ordinateur, plongée dans la correction d’un devoir d’anglais pour ma petite-fille ; dans une demi-heure nous avons notre rendez-vous pour vivre ‘Le Chemin de Croix’ en union avec notre communauté et tous les chrétiens du monde, et je n’ai pas terminé,

 

« Seigneur, ne me laisse pas entrer en tentation ! »

 

14h55 : presque à regret je fais un clic pour l’enregistrement, un autre pour fermer ; je me connecte sur le site de la paroisse ; j’ai résisté,

 

« Merci mon Dieu ! » 

 

Une heure plus tard j’éprouve un sentiment d’amertume aux relents de remords et je m’interroge : Ne me serais-je pas simplement ‘astreinte’ pour me sentir ‘en règle’ ?

 

Un peu quand même, Shakespeare avait des velléités de résistance ; « how are you ? », ce n’était certes pas ‘the good question’, encore moins une prière !

 

« Mea Culpa ! » Mais Jésus a été le plus fort « Deo Gracias ! »

 

« Simone allons au verger », plutôt « Simone, viens au désert avec moi ! »

 

Délaissant mon canapé, et ma prothèse téléphonique, je suis allée dans mon jardin ; j’ai ramassé deux brindilles, les ai déposés en Croix dans l’herbe, au milieu des pâquerettes et, enfin libérée,

 

J’ai pu suivre le Christ jusqu’au bout de son sublime Sacrifice d’Amour !

 

 

 

Simone Le Vaillant, Avril 2020

 


Je crois mon jésus que tu es réellement présent au très saint sacrement de l'autel.
Je t'aime par dessus toute chose et je désire ardemment te recevoir dans mon âme.
Puisque je suis incapable de te recevoir de façon sacramentelle, entre au moins spirituellement
dans mon coeur.
Je t'embrasse comme si tu y étais déjà et je m'unis entièrement à toi.
Ne permets jamais que je sois séparé de toi.
                 Ainsi soit'il.
  Pape François.
Proposé par Maria

Par Marinette texte de Charles de Foucault

 

Mon Père,                                                                 

Je m'abandonne à toi,                                  
fais de moi ce qu'il te plaira.

Quoi que tu fasses de moi,
je te remercie.

Je suis prêt à tout, j'accepte tout.
Pourvu que ta volonté
se fasse en moi, en toutes tes créatures,
je ne désire rien d'autre, mon Dieu.

Je remets mon âme entre tes mains.
Je te la donne, mon Dieu,
avec tout l'amour de mon cœur,
parce que je t'aime,
et que ce m'est un besoin d'amour
de me donner,
de me remettre entre tes mains, sans mesure,
avec une infinie confiance,
car tu es mon Père.

Seigneur, nous t’en supplions, permets que le peuple français (et le monde tout entier) prenne toute la mesure de la gravité de la situation actuelle et que, tous ensemble, nous suivions à la lettre les mesures de confinement qui nous sont imposées, pour le bien de tous.

Nous Te le demandons, Père, par Jésus Christ Ton Fils Bien-Aimé, dans l’Esprit d’Amour qui vous unit, avec Marie Immaculée et Saint Joseph.

 

Par avance, nous Te rendons grâce pour tous les bienfaits dont Tu nous combles et nous combleras encore.

 

 


                                                               

Je reste à la maison Seigneur!

Et aujourd'hui, je m’en rends compte, Tu m’as appris cela,

Demeurant obéissant au Père,

Pendant trente ans dans la maison de Nazareth,

En attente de la grande mission.

 

Je reste à la maison, Seigneur,

Et dans l’atelier de Joseph,

Ton gardien et le mien,

J’apprends à travailler, à obéir,

Pour arrondir les angles de ma vie

Et te préparer une œuvre d’art.

 

Je reste à la maison, Seigneur !

Et je sais que je ne suis pas seul

Parce que Marie, comme toute mère,

Est dans la pièce à côté, en train de faire des corvées

Et de préparer le déjeuner

Pour nous tous, la famille de Dieu.

 

Je reste à la maison, Seigneur !

Et je le fais de manière responsable pour mon propre bien,

Pour la santé de ma ville, de mes proches,

Et pour le bien de mon frère,

Que tu as mis à côté de moi,

Me demandant de m’en occuper

Dans le jardin de la vie.

 

Je reste à la maison, Seigneur !

Et dans le silence de Nazareth,

Je m’engage à prier, à lire,

Étudier, méditer,

Être utile pour les petits travaux,

Afin de rendre notre maison plus belle et plus accueillante.

 

Je reste à la maison, Seigneur !

Et le matin, je te remercie

Pour le nouveau jour que tu me donnes,

En essayant de ne pas la gâcher

Et l’accueillir avec émerveillement,

Comme un cadeau et une surprise de Pâques.

 

Je reste à la maison, Seigneur !

Et à midi, je recevrai

La salutation de l’Ange,

Je me rendrai utile pour l’amour,

En communion avec toi

Qui t’es fait chair pour habiter parmi nous ;

Et, fatigué par le voyage,

Assoiffé, je te rencontrerai

Au puits de Jacob,

Et assoiffé d’amour sur la Croix.

 

Je reste à la maison, Seigneur !

Et si le soir me prend la mélancolie,

Je t’invoquerai comme les disciples d’Emmaüs: Reste avec nous, le soir est arrivé

Et le soleil se couche.

 

Je reste à la maison, Seigneur !

Et dans la nuit,

En communion de prière avec les nombreux malades

Et les personnes seules,

J’attendrai l’aurore

Pour chanter à nouveau ta miséricorde

Et dire à tout le monde que,

Dans les tempêtes,

Tu as été mon refuge.

 

Je reste à la maison, Seigneur !

Et je ne me sens pas seul et abandonné,

Parce que tu me l’as dit :

Je suis avec vous tous les jours.

Oui, et surtout en ces jours

De confusion, ô Seigneur,

Dans lesquels, si ma présence n’est pas nécessaire,

Je vais atteindre chacun, uniquement avec les ailes de la prière.

 

Amen.

 

+ Joseph, évêque italien

 

 


Envoyé par Alain 

 

Voici la prière du Pape François pour nous confier à Marie  en ces temps   d épidémie. Je la prierai pour ma part chaque jour à vos intentions et pour notre protection à tous. 

 

"Ô Marie,

 Tu brilles toujours sur notre chemin comme un signe de salut et d'espoir.

 Nous nous confions à toi, Santé des malades,

 qui auprès de la Croix, a été associée à la douleur de Jésus, en restant ferme dans la foi.

 Toi, Salut du peuple romain,  tu sais de quoi nous avons besoin

 et nous sommes sûrs que tu y pourvoiras pour que, comme à Cana de Galilée,

 la joie et la fête reviennent  après cette épreuve.

 

Aide-nous, Mère de l'amour divin, à nous conformer à la volonté du Père et à faire ce que nous dira Jésus,

 qui a pris sur lui nos souffrances et s’est chargé de nos douleurs pour nous conduire à travers la Croix,

 à la joie de la résurrection. Amen.

 

Sous Ta protection, nous cherchons refuge, Sainte Mère de Dieu.

 Ne méprise pas les suppliques de ceux d'entre nous qui sont dans l’épreuve,

 et délivre-nous de tout danger, ô Vierge glorieuse et bénie."

  


Mis par Isabelle. La prière préférée de mon arrière grand-mère.

 

Souvenez-vous, ô très pieuse Vierge Marie,

qu'on a jamais entendu dire qu'aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection,

qui ont imploré votre secours et demandé vos suffrages, ait été abandonné.

 

  

Animé d'une pareille confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère,

je viens à vous, je cours à vous, et, gémissant sous le poids de mes péchés,

je me prosterne devant vous.

 

Ô Mère du Verbe, ne rejetez pas mes prières,mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer.

Amen